Réforme fiscale 2018 : ce qui change !
Posté le 19 janvier 2018 par MDSAP - Article mis à jour le 26 juin 2023 à 19 h 37 min
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Posté le 19 janvier 2018 par MDSAP - Article mis à jour le 26 juin 2023 à 19 h 37 min
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Taxe d’habitation, CSG, ISF, impôt sur le revenu : les réformes du Président Macron doivent favoriser en priorité ceux qui contribuent à la croissance et à l’emploi.
Ceux qui bénéficieront de ce « jeu fiscal » semblent être ceux qui, de près ou de loin, peuvent favoriser l’emploi et la croissance et donc l’économie française. Autrement-dit, les entrepreneurs et les salariés.
Emmanuel Macron a imaginé des « cadeaux fiscaux » en faveur des entreprises (baisse de l’impôt sur les sociétés) et des salariés (baisse des cotisations). Pour motiver les Français qui le peuvent, à injecter leur argent dans l’économie, le chef de l’état a donc pensé à un système de «flat tax», en fixant l’imposition de leurs revenus du capital à 30 %.
Baisse de l’impôt sur les sociétés
– Bénéfices < 38 120 € Taux IS 15%
– Bénéfices > 38 120 € Taux IS 28% (objectif 2022 : 25%)
Hausse de la CSG de 1,7%
– Le nouveau taux des prélèvements sociaux : 15,5% => 17,2%
– La CSG déductible: 5,1% => 6,8%
Baisse des cotisations salariales: – 3,15%
FLAT TAX 30%
(Source Elise Léchevin – Conseiller en Gestion de Patrimoine – EL Conseils)
La loi de finance pour 2018 semble bel et bien renforcer l’attrait pour la SARL
En effet, entre la hausse des prélèvements sociaux de 1.70% qui touchera uniquement les dividendes versés aux dirigeants majoritaire de SAS et la baisse des cotisations sociales qui bénéficiera tant aux gérants majoritaire de SARL qu’aux dirigeant majoritaire de SAS, le solde apparaît comme positif au profit des gérants majoritaires de SARL mais négatif pour les dirigeants majoritaires de SAS.
Faut il être gérant majoritaire de SARL, et payer les cotisations sociales (Ex RSI) sur les dividendes ? – ou – Faut il être dirigeant majoritaire de SAS et pouvoir se distribuer des dividendes sans cotisations sociales mais avec seulement les prélèvements sociaux ?
Une première lecture semble donc confirmer l’intérêt de rester gérant majoritaire de SARL.
En effet, entre payer entre 30% à 45% de cotisations déductibles du revenu imposable et bénéficier de prestations sociales, notamment retraite, ou payer 17.20%, non déductible du revenu imposable, sans bénéficier de prestations sociales et sans cotiser à la retraite, la balance semble favorable au statut de gérant majoritaire de SARL.